Mon nom? Hazel Grace. Mon âge? 16 ans. Ma vie? Purement de la merde. Tout les jours je dois supporter l'établissement de torture que l'on appelle "école". Pour une raison qui m'échappe, à chaque fois que je vais à une école, je suis détestée et maltraitée, bon ok, je boite mais c'est quelque chose que je n'ai pas choisi et ce n'est pas comme si j'avais le choix non plus. Pas un jour ne passe sans que j'entende: "Hey regardez! la Boiteuse fait son apparition!" "Regarde...je ne sais vraiment pas comment on peut être plus pathétique...". Mes parents étaient au courant de cela et n'avaient pas arrêté de me changer d'école depuis. Mais malheureusement, ça ne s'arrangeait pas les choses et j'ai dû être obligée de leur mentir et prétendre que tout allait pour le mieux. La seule personne qui me permet de supporter l'école c'est Isaac qui a sacrifié sa vie sociale pour devenir mon meilleur ami. Il aurait pu être très populaire; il est adorable et serviable, et même assez beau garçon: cheveux bruns et soigné, taille moyenne, sourire charmant...bref, il mérite bien mieux que la "boiteuse" et je ne me suis jamais empêchée de le lui dire. Mais que voulez-vous? Il n'y a pas plus entêté qu'Isaac dans ce monde de folie. Je l'ai lui et mes parents adorés; Micheal et Frannie Lancaster. Mais soyons honnêtes, ils sont quand même un peu obligés de m'aimer si vous voyez ce que je veux dire. A part ça il n'y a rien de vraiment spécial à dire sur moi...comme je l'ai dit au début:"Ma vie est nulle".
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"Hazel! Réveille-toi ma jolie c'est l'heure!" oh non...Je n'ai vraiment pas envie de sortir du lit alors qu'on est en plein milieu du mois de novembre. Après un énorme bâillement, je sors de mon lit et m'habille rapidement, je n'ai pas besoin de m'arranger les cheveux puisqu'ils sont aussi courts que ceux d'un garçon. En descendant les escaliers, je croise mon père et dépose rapidement un baiser sur sa joue puis je me précipite vers la cuisine. Ma mère est, comme à son habitude, en train de me préparer ses bons pancakes pendant que je m'installe confortablement à table. "Bonjour maman! Bien réveillée?" lui dis-je en lui souriant.
"Merveilleusement bien! Quand on a un père comme le tien..."
"Non c'est bon! Je ne veux rien savoir!"l'interrompis-je en ayant l'air dégoûtée. Une fois servie j'engloutis rapidement mon petit déjeuner et me dépêchai de partir. "Au revoir maman! Bye papa!" criai-je en fermant la porte. Je déteste l'école, certes, mais je déteste encore plus d'être en retard.
Dix minutes avant que la porte ne s'ouvre, Isaac m'attend, comme d'habitude, sous un lampadaire en face de l'école. Il y est adossé feignant la nonchalance et sortant son plus beau sourire à toutes les filles qui passent à côté de lui. "C'est bon, là c'est sûr, la prochaine fille à qui tu fais les yeux doux risque de trébucher" lui dis-je en guise de bonjour.
"Que veux-tu? Je suis irrésistiblement irrésistible" me répondit-il d'un sourire satisfait.
"Oh arrête! On ne t'as jamais appris a ne pas mentir?", le taquinai-je.
"Tu es jalouse c'est tout! Allez viens, il fait froid dehors."
Je le suivis à l'intérieur de l'école gardant la tête basse. En arrivant devant nos casiers j'entendis le rire que je déteste le plus au monde; celui de Peter...
Me retournant, je me retrouve face à face avec le garçon le plus populaire de l'école, mais aussi le plus idiot et le plus arrogant de tous. Malheureusement, Isaac s'était déjà dirigé vers son casier qui se trouvait à l'autre bout du couloir. Bien sur, la petite bande de chiens qui suit Peter partout était avec lui...Peter est assez bien sculpté, on va dire que c'est le genre de mec qui a tout dans les bras rien dans la tête. Oh et oui j'oubliais un détails: Ce gars là fait de ma vie un ENFER.
"Ben voyons, regardez qui voilà: notre magnifique Boiteuse!", dit-il d'un air arrogant,"on s'est perdu? ou alors tu as cru que c'est une école pour handicapés?"
"Oh mais elle est bonne celle-là! Je ne l'avais jamais entendue avant, d'ailleurs, je ne t'ai jamais cru capable d'autant de créativité!", répliquai-je. A mes mots, son expression devint plus dure.
"Bon assez joué, je vais te montrer de quel bois j'me chauffe!". Il m’attrapa par le col de ma chemise et leva son poing à la hauteur de mon visage. Je fermai les yeux et attendis le coup fatal...mais il n'arriva pas.
"Ecoute moi bien mon grand, dans le monde où je vis les hommes se comportent en gentleman avec les femmes et non en clochards."
Je levai les yeux pour connaître l'origine de cette voix angélique et je vois ce qu'on ne peut voir qu'une fois en cent ans; un grand brun au cheveux coiffés décoiffés, et aux yeux d'un marron qui fait rêver.
"Oh non c'est toi qui va m'écouter le nouveau, si tu veux être respecté dans cette école il va falloir faire comme moi. Des personnes comme elle"dit-il en me pointant du doigt, "n'en valent pas du tout la peine alors place toi dans le bon camp".
Le beau brun rit légèrement et dit: "Oh mais j'ai fait un excellent choix et je suis sûr que c'est le bon. Tu as totalement raison; il y a des personnes qui n'en valent pas du tout la peine", ses mots eurent sur moi l'effet d'une gifle. Et dire que je le croyais être mon sauveur....je suis vraiment trop naïve. Mais avant que ma déception ne s'approfondisse, il continua " et toi, mon grand, tu en fais malheureusement partie. Alors si monsieur veut bien, j'aimerai parler à la jeune fille."
Je m'attendis à ce que Peter proteste mais à ma grande surprise, il s'en alla.
Mais qui est donc mon beau brun?
à suivre....
